1. base

nom féminin
(latin basis, du grec basis, allure) Assise, socle, support sur lesquels repose un objet : La base d'une colonne.
Partie inférieure d'un corps, par laquelle il repose sur ce qui le soutient ou le rattache à quelque chose d'autre : La base d'une montagne. La base du cou.
Ensemble des militants d'un parti, d'un syndicat, d'une association, des travailleurs d'une entreprise, par opposition aux dirigeants : Consulter la base.
Origine, fondement, principe de quelque chose, ce sur quoi tout repose (souvent pluriel) : Établir les bases d'un accord.
Base (militaire), territoire cédé à bail à un État étranger à des fins militaires : Les bases américaines dans les pays de l'O.T.A.N.
Base arrière, zone d'organisation et de repli, notamment dans le cadre d'une activité illégale.
À base de quelque chose, dont quelque chose est le composant principal : Crème à base de lanoline.
Base de départ, d'action, point, élément, principes à partir desquels on peut faire quelque chose.
Familier et vieux. Carré par la base, franc et résolu, avec qui l'on sait à quoi s'en tenir.
De base, fondamental, essentiel pour aller vers plus de complexité, de spécialisation ; qui constitue la pièce maîtresse d'un ensemble.
Être à la base de quelque chose, être à son origine, en être le promoteur, l'initiateur.
Pêcher par la base, reposer sur de faux principes, en parlant d'un raisonnement.
Sur la base de quelque chose, en prenant cela comme principe fondamental, comme point de départ ; au taux de.

Anatomie
Point d'attache ou partie la plus large de certaines parties du corps.
Base du cœur, partie supérieure de cet organe, qui est la plus large et qui donne naissance aux gros vaisseaux.
Architecture
Empattement inférieur de la colonne, du pilastre, du pilier, du piédestal, etc., composé habituellement d'une partie moulurée surmontant une plinthe (nue). [La base de la colonne ionique, par exemple, superpose une plinthe quadrangulaire et un corps de moulures circulaires comprenant deux scoties séparées par deux filets et un gros tore.]
Base de fronton, corniche horizontale du fronton.
Astronautique
Base de lancement, lieu où sont réunies toutes les installations nécessaires à la préparation d'engins spatiaux, à leur lancement et à leur contrôle en vol.
Banque
Volume de monnaie centrale inscrit au passif de l'institut d'émission (en France, la Banque de France).
Taux de base, → taux
Biologie
Région d'un appendice voisine de l'axe auquel il est attaché.
Chemin de fer
Base d'opérations, ligne figurée sur le terrain par des bornes repères et à partir de laquelle sont effectués tous les tracés et mesures de voies, bâtiments, limites d'emprise, etc.
Cosmétologie
Base de maquillage, crème fluide qui s'applique sur le visage avant le maquillage pour en assurer une bonne tenue et pour protéger la peau.
Économie
Système de comptes économiques évalués pour l'année de référence dans les séries temporelles.
Électronique
Électrode intermédiaire d'un transistor, utilisée comme électrode de commande.
Base de temps, circuit électronique produisant des signaux à un rythme constant, destinés à synchroniser dans un équipement une fonction telle que le balayage d'un oscilloscope.
Finances
Base d'imposition, revenus ou valeurs auxquels on applique le taux ou le tarif de l'impôt pour obtenir le montant de la somme due.
Géodésie
Segment rectiligne de terrain sensiblement horizontal, dont la longueur, mesurée directement avec une grande précision, sert de côté connu pour les opérations de triangulation ou pour l'arpentage.
Géométrie
Côté particularisé d'un polygone. (Par exemple base d'un triangle ou d'un trapèze isocèles.)
Face particularisée d'un solide. (Par exemple base d'un cône ou d'une pyramide.)
Mesure de ce côté ou de cette face.
Directrice d'une surface cylindrique ou conique.
Informatique
Position dans une mémoire à partir de laquelle sont calculées les positions des instructions ou de données d'un programme.
Base de connaissances, ensemble structuré d'informations représentant les connaissances acquises dans un domaine donné et qui constitue l'un des éléments d'un système expert.
Base de données, ensemble structuré de fichiers regroupant des informations ayant certains caractères en commun ; logiciel permettant de constituer et de gérer ces fichiers
Linguistique
Partie d'un mot considérée comme la plus importante. (Du point de vue diachronique, c'est la racine, élément originel ; du point de vue synchronique, c'est le radical ou le thème, élément porteur des affixes.)
Partie de la composante syntaxique d'une grammaire générative qui décrit la structure profonde des phrases de la langue.
Phrase de base, phrase déclarative, affirmative et active, considérée comme le point de départ de l'analyse ; en grammaire générative, phrase simple générée par la base.
Marine
Base de vitesse, parcours, libre d'obstacles, prévu pour les essais de vitesse des navires neufs.
Mathématiques
Base d'un K-espace vectoriel E, partie génératrice et libre de E. (Tout élément x de E s'écrit alors de manière unique comme combinaison linéaire des vecteurs de la base. Si est base de E, alors x, élément de E, s'écrit : , où αi, éléments de K, sont appelés coordonnées de x relativement à la base B.)
Base d'une fonction exponentielle, d'un logarithme, nombre a positif intervenant dans l'expression y = ax de la fonction exponentielle et de sa fonction inverse : le logarithme y = logax.
Base d'un système de numération, naturel strictement supérieur à 1, choisi arbitrairement, qui permet d'écrire les entiers et dont dépend le système de numération.
Base d'une topologie, partie ℬ d'une topologie T telle que ∀Λ∊T, si x∊V alors .
Base de voisinages d'un élément x de (E,T), partie ℬ de l'ensemble des voisinages de x, telle que tout voisinage de x contient un élément de ℬ.
Métallurgie
Métal ou matériau de base, métal ou matériau constituant les éléments à assembler par soudage ou brasage.
Militaire
Zone de réunion et de transit des moyens en personnel, matériel, ravitaillement et équipement de toute sorte, nécessaires à la conduite d'opérations militaires.
Organisme chargé de ces différentes missions.
Base aérienne, lieu de stationnement et de mise en œuvre d'unités de l'armée de l'air ; collectivité dotée d'une administration propre constituée par ces unités.
Base de départ, bande de terrain à partir de laquelle a lieu le débouché de l'échelon d'attaque d'une formation à pied.
Base de feux, ensemble des moyens de feu destinés à appuyer une opération.
Base navale, port ou rade bénéficiant d'installations destinées au mouillage, au ravitaillement et aux réparations d'une force navale.
Parfumerie
Mélange relativement simple de produits odorants constituant une étape intermédiaire dans la préparation de produits plus complexes.
Pédologie
Base échangeable, cation adsorbé par des colloïdes du sol.
Pétrole
Type de pétrole brut. (On distingue les bases paraffiniques, naphténiques, aromatiques et asphaltiques.)
Fraction pétrolière servant à la constitution d'un produit fini.
Pyrotechnie
Constituant essentiel d'une poudre sans fumée.
Statistique
Élément de référence dans l'établissement d'une série chronologique.
Base d'un indice, année dont l'indice est choisi égal à 100. (Synonyme : année de référence.)

ASTRONAUTIQUELe choix du site d'une base de lancement se fonde notamment sur des critères de sécurité, de rentabilité et d'accessibilité du lieu. Le facteur sécurité est déterminant : pour éviter que des régions très peuplées risquent d'être affectées par l'explosion au décollage ou la chute d'un véhicule spatial après son lancement, on privilégie des régions désertiques, des côtes océaniques ou des îles. Plus la latitude du site est proche de l'équateur, mieux on tire parti du surcroît d'accélération dû à la rotation terrestre, pour les tirs vers l'est. La possibilité de lancer dans tous les azimuts permet d'utiliser le même ensemble de lancement pour les missions les plus variées (satellites polaires et satellites géostationnaires).

INFORMATIQUEFichiers et base de donnéesUne base de données est un ensemble structuré et organisé de données qui représente un système d'informations sélectionnées de telle sorte qu'elles puissent être consultées par des utilisateurs ou par des programmes. Ainsi, dans une grande institution comme la Bibliothèque nationale, il s'agit de l'ensemble formé par les références des ouvrages, des auteurs, des éditeurs, etc. Dans une entreprise, la base de données contient l'ensemble des données concernant les clients, les fournisseurs, les employés, les références des produits fabriqués… et permet d'établir des relations entre ces différentes entités.Dans les années 1960, les logiciels d'entreprise portaient spécifiquement sur une application. Pour chaque langage, les fichiers étaient définis dans les programmes qui les utilisaient, et données et programmes étaient liés. Pour chaque application, les données étaient stockées dans des fichiers différents et la même donnée, par exemple l'adresse d'un fournisseur, pouvait figurer dans plusieurs fichiers de l'entreprise. Si cette adresse changeait, il fallait la modifier dans tous les fichiers existant dans l'entreprise. L'existence de fichiers créés au fur et à mesure des besoins nuisait à la cohérence et à la fiabilité des données de l'entreprise. La nécessité d'utiliser un seul fichier unifié pour toute l'entreprise est alors apparue clairement.Contenu et modèle d'une base de donnéesAfin d'avoir des données fiables et structurées, cohérentes même si elles sont partagées c'est-à-dire utilisées par plusieurs programmes, on a remplacé les différents fichiers par une seule « base de données », utilisable par tous les programmes. Lorsqu'une donnée est modifiée par un programme, elle est modifiée pour tous les autres. La base de données unifie la structuration des données par un « modèle » unique et cohérent, suffisamment général pour pouvoir s'adapter à toutes les situations particulières. On distingue le modèle logique et le modèle physique de la base de données.Le modèle logiqueLe modèle logique décrit l'organisation des données au niveau conceptuel indépendamment de leur implantation physique. On distingue trois types principaux de modèles logiques de bases de données : les modèles hiérarchiques, les modèles en réseaux et les modèles relationnels.Les modèles hiérarchiquesLes modèles hiérarchiques sont les plus anciens (1965). Les informations y sont organisées sous forme d'arborescence et ne sont accessibles que par un point d'entrée unique. Le modèle hiérarchique oblige à la redondance de certaines informations (une même information peut figurer plusieurs fois), le maintien de sa cohérence est donc très difficile et son utilisation très rigide.Les modèles en réseauxDans les modèles en réseaux, il n'y a plus d'information privilégiée, les données sont organisées sous forme d'un graphe, et chaque information peut être associée à plusieurs autres. Plus riches que les modèles hiérarchiques, les modèles en réseau sont très difficiles à gérer.Les modèles relationnelsLe modèle relationnel a été défini de manière théorique par E. Codd en 1970. Dans ce modèle, fondé sur la théorie des ensembles, les données sont représentées sous forme de valeurs dans des tables et l'accent est mis sur les relations entre les données. Totalement indépendants de l'implantation physique des données, ils ont pour avantage leur très grande simplicité de conception. Ils assurent la cohérence, la non-redondance et la sécurité des données.Le modèle physiqueLe modèle physique décrit l'organisation physique des données (implantation dans une mémoire auxiliaire, différents types de stockage, implantation partielle en mémoire…). Il peut donc exister de nombreux modèles physiques associés à un modèle logique donné.Les systèmes de gestion de bases de données (SGBD)Un système de gestion de bases de données est un ensemble de logiciels qui permettent de gérer une base de données. On distingue trois générations de SGBD.Les trois générations de SGBDLa première génération, liée aux modèles hiérarchiques et en réseaux, est pratiquement abandonnée actuellement.La deuxième génération, liée aux modèles relationnels, s'est développée à partir des années 1980. Un SGBD relationnel permet de définir le modèle logique de la base de données, et se charge automatiquement de la définition du modèle physique. Un « langage de requêtes » comme SQL (Standard Query Language) permet d'interroger et modifier la base de données. Le SGBD maintient la cohérence (ou encore l'intégrité) des données par la définition de « contraintes d'intégrité » qui évitent par exemple que deux articles différents aient les mêmes références. Le SGBD permet de définir les droits d'accès des utilisateurs aux données, différentes procédures assurant la sécurité des données et évitant que deux utilisateurs modifient en même temps les mêmes données. Les SGBD relationnels sont utilisés principalement pour les applications de gestion.La troisième génération est en cours d'évolution. Les recherches se poursuivent pour représenter des structures très complexes, comme les bases de données géographiques, les données qui intègrent du texte, des images et des sons (par exemple les applications multimédias).
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