apprentissage

nom masculin
(de apprenti) Formation professionnelle des jeunes en vue d'apprendre un métier ; temps pendant lequel on est apprenti : Entrer en apprentissage.
Initiation par l'expérience à une activité, à une réalité : Faire l'apprentissage du malheur.
Ensemble des processus de mémorisation mis en œuvre par l'animal ou l'homme pour élaborer ou modifier les schèmes comportementaux spécifiques sous l'influence de son environnement et de son expérience. ÉTHOLOGIE PSYCHOLOGIE
Contrat d'apprentissage, contrat aux termes duquel un chef d'entreprise ou un employeur du secteur public s'engage, outre le versement d'un salaire, à assurer à un jeune travailleur une formation professionnelle, dispensée en alternance en entreprise et dans un centre de formation, puis sanctionnée par un diplôme.
Taxe d'apprentissage, taxe à laquelle sont assujettis, en principe, tous les employeurs.

DROITDepuis la loi du 16 juillet 1971, le contrat d'apprentissage est un contrat de travail de un à trois ans, selon le type de profession et le niveau de qualification. À la fois théorique et pratique, la formation de l'apprenti se fait en partie dans les entreprises, en partie dans les centres de formation d'apprentis subventionnés et contrôlés par l'État, et elle est sanctionnée par un diplôme ; le financement de l'apprentissage se fait partiellement grâce à la taxe d'apprentissage à laquelle sont soumis les employeurs. La loi du 12 juillet 1977 simplifie la procédure d'embauche et précise le statut et les conditions de travail de l'apprenti. Avec la loi du 24 juillet 1987, l'apprentissage s'ouvre à la préparation de diplômes supérieurs au C.A.P. : B.E.P., baccalauréat professionnel et même diplôme d'ingénieur, et l'âge autorisé pour les apprentis est étendu : de 16 à 25 (au lieu de 20) ans. L'employeur et l'apprenti peuvent être exonérés des cotisations sociales selon la taille et la nature de l'entreprise. Afin d'encourager la formation par l'apprentissage, l'État verse une indemnité à l'entreprise ayant recours à des apprentis.

ÉTHOLOGIEL'acquisition de toutes les aptitudes propres à l'adulte n'exige pas toujours un apprentissage. La maturation de diverses structures anatomiques peut suffire : si l'on empêche de jeunes oiseaux de mouvoir leurs ailes jusqu'à l'âge adulte, on constate, lors de leur libération, des mouvements de vol parfaits, sans apprentissage.Mais, le plus souvent, l'individu apprend progressivement le comportement correct à partir d'un modèle fourni par le milieu extérieur ; dans les conditions naturelles c'est un congénère qui assure ce rôle. Une autre forme d'apprentissage est l'empreinte, qui, en général, a pour caractéristique d'être irréversible. D'autres modalités d'apprentissage se fondent sur la confrontation avec les actes des congénères et en fonction des conditions écologiques particulières auxquelles l'individu est soumis. Parmi ces processus, il faut citer l'induction sympathique, l'apprentissage latent, l'apprentissage par essai et erreur, par réflexe conditionné, l'insight et l'habituation.

PSYCHOLOGIEJusqu'à ces dernières décennies, la notion d'apprentissage avait été appliquée de façon extensive aux phénomènes de conditionnement, aux modifications sensori-motrices, à la mémoire, voire à l'acquisition de connaissances, à de nombreux phénomènes relevant de la perception, des processus intellectuels ou de la motivation. Cette façon de penser correspondait à une théorie générale unitaire de l'apprentissage qui reposait sur l'acceptation de lois au centre desquelles se trouvaient celle de la répétition et celle de la contiguïté des stimulus, ou des réponses et de leurs effets.Puis une série de phénomènes mnémoniques jusque-là négligés ont été mis en lumière, et la notion de mémoire a été réhabilitée ; elle est aujourd'hui préférée à celle d'apprentissage pour la plupart des problèmes touchant à la cognition. D'autre part, les faits n'ont pas confirmé l'importance accordée antérieurement à la notion de renforcement, que les théories dominantes de l'apprentissage considéraient comme centrale. En même temps, s'est produit un bouleversement théorique qui a substitué aux conceptions du béhaviorisme de type « stimulus-réponse » les vues du cognitivisme : les notions de connaissance, de transformation et de traitement de l'information ont supplanté les concepts de liaison ou d'association.
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