arméenom féminin(de armer) Cet article fait partie du DOSSIER co


Appelée à assurer la protection du territoire et la défense des valeurs d'une communauté humaine, l'armée est également le principal outil dont dispose le pouvoir politique pour faire des conquêtes et imposer son autorité en dehors des frontières. Les combattants se distinguent des simples bandes armées : qu'ils se servent d'un arc, d'une épée ou d'un fusil d'assaut, ils doivent se soumettre à l'instruction et à la discipline. S'engager dans l'armée a toujours signifié le renoncement à une partie des libertés individuelles, le port de l'uniforme symbolisant l'appartenance du soldat à un corps social fortement hiérarchisé.
Les armées de l'AntiquitéDans les civilisations du Moyen-Orient et du Bassin méditerranéen, les conflits primitifs entre hordes désorganisées se transforment progressivement, durant les trois millénaires qui précèdent notre ère, en guerres, au cours desquelles s'affrontent des soldats encadrés dans une véritable organisation.L'armée assyrienneAu Moyen-Orient, dans le bassin de l'Euphrate, Téglath-Phalasar III (roi de 745 à 727 avant J.-C.) bouleverse les institutions du second Empire assyrien pour créer un véritable État doté d'une administration et d'une armée au service d'une politique de conquêtes territoriales. C'est ainsi que les Assyriens réussissent à annexer successivement la Syrie, Babylone et la Mésopotamie, la Judée et enfin l'Égypte. Si l'armée assyrienne est sans nul doute la meilleure de l'époque, c'est qu'elle a atteint un haut niveau d'organisation et qu'elle utilise à plein le potentiel militaire que représente le cheval domestiqué.L'armée grecqueDu point de vue de l'organisation et de l'équipement, les armées occidentales sont très proches. En fait, elles se découpent en trois ou quatre branches (avec ou sans la composante nucléaire) : une armée de terre, une marine, une armée de l'air et une composante nucléaire stratégique interarmées (sous-marins lanceurs de missiles balistiques, lanceurs terrestres de missiles, bombardiers).Pour faire face aux crises se déroulant sur les théâtres extérieurs, notamment dans leurs anciennes colonies ou sur les territoires sous leur tutelle, nombre d'États occidentaux se sont dotés d'une force d'intervention rapide, beaucoup plus souple d'emploi que les armées classiques.Alors que les armées des pays anglo-saxons sont composées de volontaires et de soldats de métier, les forces militaires de la majorité des pays occidentaux conservent pendant la guerre froide la conscription comme principal mode de recrutement, entretenant l'armée des « gros bataillons » des deux conflits mondiaux. L'armée de conscription implique tous les citoyens, appelés au titre du service obligatoire puis servant dans la réserve (par exemple la milice en Suisse, Tsahal en Israël). La conscription n'est cependant pas sans poser des problèmes ; les matériels devenant de plus en plus complexes, il apparait notamment de plus en plus difficile de les confier à des conscrits qui ne peuvent recevoir qu'une formation militaire sommaire. L'évolution des armements et des conflits ainsi que les contraintes liées à l'envoi d'appelés en opérations extérieures conduisent ainsi les États à abandonner ce modèle d'armée (en 2002, en France) pour revenir à une armée de métier composée de professionnels et de réservistes.Pour des raisons budgétaires, mais aussi grâce au développement technologique des armements, les effectifs des armées modernes diminuent régulièrement. Ces armées sont de plus en plus engagées dans des opérations de maintien ou de rétablissement de la paix, notamment sous l'égide de l'O.N.U. (Balkans, Haïti, Afrique subsaharienne, Proche-Orient, Afghanistan, etc.).
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