socle

nom masculin
(italien zoccolo, du latin socculus, diminutif de soccus, socque) Massif uni ou mouluré servant à surélever soit un ou plusieurs supports (colonnes, pilastres, etc.), soit une statue ou un groupe. (Mouluré, le socle est un piédestal. Le socle allongé d'un édifice prend le nom de soubassement et, s'il porte une colonnade, de stylobate.)
Ensemble géologique de grandes dimensions appartenant au niveau structural inférieur, souvent induré par métamorphisme et granitisation et sur lequel, après pénéplanation, repose en discordance une couverture sédimentaire.
Petite pièce de bois, de la hauteur de la plinthe, servant de base aux montants de chambranle.
En ébénisterie, base, en saillie, des meubles à bâtis et panneaux.
Base stable, assise solide : Avec ce score, la droite s'est reconstitué un socle électoral.
Socle de marche, ensemble formant une sorte de plinthe continue au-dessus des marches, le long du mur d'une cage d'escalier.
Tectonique de socle, comportement rigide et cassant d'un substratum, par opposition au style souple de sa couverture sédimentaire, qui s'en désolidarise.

Le terme de socle a, en géologie, un sens assez flou et recouvre des notions variées, comme substratum sous couverture, bouclier ancien, ou formation basale quelle qu'en soit la nature. Le socle est un vaste soubassement de terrains issus d'une histoire complexe renfermant des roches cristallines, métamorphiques et sédimentaires anciennes, plissées, intrudées par des roches magmatiques, puis pénéplanées par l'érosion subséquente, et enfin recouvertes, en discordance angulaire, par des formations sédimentaires subhorizontales plus récentes.Par exemple, le socle du Bassin parisien dont la phase finale de façonnage a eu lieu à la fin de l'ère primaire (orogenèse hercynienne, il y a plus de 250 millions d'années) est recouvert par des horizons sédimentaires du secondaire et du tertiaire dont l'épaisseur maximale atteint 3 000 m en Brie orientale (est de Paris). En s'éloignant du centre du bassin, ce socle remonte progressivement pour affleurer dans le Massif armoricain, le Massif central, les Vosges et les Ardennes.D'une manière plus générale, on assimile les socles avec les boucliers anciens ou cratons (du grec kratos : force, puissance) où affleurent les parties les plus âgées de la croûte continentale et dont les noyaux les plus anciens remontent à l'archéen (plus de 2,5 milliards d'années) comme le Bouclier canadien ou le Bouclier scandinave. Ces socles, indurés par une ou plusieurs orogenèses (formation de chaînes de montagnes), s'ils sont à nouveau soumis à des contraintes tectoniques, réagiront de manière cassante alors que leur couverture se déformera avec une plus grande souplesse.Le socle peut aussi se référer au substratum indifférencié, de nature et d'âge quelconques, recouvert par des formations faisant l'objet d'une reconnaissance particulière. C'est ainsi que l'on parle de socle acoustique dans les enregistrements de sismique réflexion, pour le toit d'un horizon « sourd » non pénétré par les ondes acoustiques émises.
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