soleil

nom masculin
(latin populaire soliculus, du latin classique sol, solis)

Cet article fait partie du DOSSIER consacré à l'éclipse et du DOSSIER consacré à la Terre.

Étoile autour de laquelle gravite la Terre. (Dans ce sens, s'écrit avec une majuscule.) ASTRONOMIE RELIGION
Étoile quelconque.
Lumière, rayonnement, chaleur du Soleil : Cette pièce manque de soleil.
Lieu exposé aux rayons du Soleil : Se mettre en plein soleil.
Littéraire. Symbole de ce qui brille, de la bienfaisance ou du pouvoir éclatant, de l'influence rayonnante.
Avoir des biens au soleil, avoir des propriétés immobilières, du terrain.
Avoir sa place au soleil, occuper une position sociale enviable.
Coup de soleil, synonyme de érythème solaire.
Soleil d'eau, soleil pâle, blafard, qui passe pour annoncer la pluie.
Sous le soleil, sur terre, dans notre monde.Botanique Autre nom du tournesol.Couture Plissé soleil, plissé en éventail dans un tissu en biais.Ethnologie Danse du Soleil, cérémonie religieuse caractéristique de la culture des Indiens des Plaines, qui était destinée à attirer sur le groupe ou sur un individu les bienfaits de Wakan Tauka.Héraldique Figure héraldique formée d'un disque d'or entouré généralement de seize rayons et présentant des traits humains.Liturgie Ostensoir dont la partie supérieure s'irradie en forme de soleil.Pyrotechnie Artifice constitué par des lances fixées sur une roue qui tourne dans un plan vertical.Sports En gymnastique, à la barre fixe, rotation arrière complète, mains en pronation.

ASTRONOMIEIntroductionDans d'autres régions de la couronne, d'immenses feuillets de plasma condensé relativement froid (10 000 K, contre 1 à 3 millions dans la couronne), appelés protubérances, sont soutenus par les tubes de champ magnétique jusqu'à des hauteurs qui peuvent dépasser 200 000 km.Trous coronauxDans certaines grandes zones, appelées trous coronaux, l'émission de la couronne est nettement plus faible, ce qui montre une baisse de la densité du plasma, dont la température est de 1 million de degrés au moins. Les observations radioastronomiques indiquent que dans ces régions les lignes de champ magnétiques s'étendent radialement vers l'extérieur et ne forment plus des structures closes, comme dans les boucles et les protubérances. Une partie de la couronne peut alors s'écouler dans l'espace interplanétaire, c'est le vent solaire. Ces trous sont plus fréquents aux pôles solaires, où les lignes magnétiques sont plus facilement ouvertes, mais peuvent descendre parfois jusqu'à l'équateur.Les cycles d'activité solaireL'activité solaire présente un cycle d'une période d'environ 22 ans. La propriété la plus facilement observable de ce cycle est la variation, tous les onze ans environ, du nombre de taches solaires. Le cycle de 22 ans semble avoir été assez régulier au cours du XIXe s. et même au-delà, mais les témoignages historiques indiquent qu'entre 1640 et 1710 – ce qu'on appelle le minimum de Maunder – aundern appelle le minimum de MaundergnagesLes irrégularités, à long terme, de l'activité solaire peuvent avoir des retombées tangibles sur la Terre, car les flux de particules solaires chargées et le rayonnement ultraviolet sont directement liés au niveau d'activité manifesté par les régions actives, les éruptions et les trous coronaux. Des variations dans ces émissions peuvent affecter, on le sait, les couches supérieures de l'atmosphère et avoir des répercussions importantes sur le climat.Les relations Soleil-TerreLe Soleil émet en permanence dans l'espace un flux de particules chargées, le vent solaire. Celui-ci a pour effet de déformer la magnétosphère terrestre, qui est comprimée du côté du Soleil et étirée dans la direction opposée. Mais ce régime peut être brutalement perturbé en période d'activité solaire, quand le Soleil émet des bouffées de plasma plus énergétique : l'arrivée massive de ces particules dans l'environnement terrestre provoque alors la formation d'aurores polaires et d'orages magnétiques.Par ailleurs, on sait que la Terre est soumise à des variations d'ensoleillement liées à sa rotation sur elle-même (alternance des jours et des nuits) et à sa translation autour du Soleil (cycle des saisons). Sur des intervalles de temps plus longs, on a pu établir que les variations de l'excentricité de son orbite et de l'inclinaison de son axe de rotation avaient également des répercussions climatiques (théorie de Milanković). Il est légitime de se demander si le Soleil lui-même et son rayonnement n'ont pas des fluctuations suffisantes pour avoir un impact sur le climat de la Terre. Les observations spatiales ont mis en évidence de légères fluctuations (0,2 %) de la constante solaire, c'est-à-dire du flux d'énergie solaire reçu au sommet de l'atmosphère, perpendiculairement par unité de temps et de surface, en fonction du cycle de l'activité solaire. Mais on n'a pu encore clairement établir de lien entre ces variations et celles de la température sur la Terre.L'évolution du SoleilDepuis 4,6 milliards d'années, le Soleil est alimenté en énergie par la fusion d'hydrogène en hélium. Dans 3,5 milliards d'années, il aura brûlé la quasi-totalité de l'hydrogène de son noyau. La production d'énergie nucléaire cessant, la matière se contractera, ce qui provoquera une augmentation interne de la température et de la pression. Les couches extérieures se dilateront et la température de la photosphère baissera : le Soleil deviendra une géante rouge. Son rayon pourra alors atteindre la moitié de la distance de la Terre au Soleil mais notre planète se sera alors éloignée à 250 millions de km de son étoile. En effet, le Soleil ayant perdu près de 40% de sa masse par suite de l'échappement du vent solaire, la Terre sera alors soumise à une plus faible attraction. Cet éloignement relatif ne compensera pas l'énorme accroissement de luminosité du Soleil. Dans le cœur de l'étoile, lorsque la température atteindra 100 millions de degrés, la fusion de l'hélium, produisant du carbone et de l'oxygène, se déclenchera et se propagera vers l'extérieur.Quelques milliards d'années plus tard, l'hélium sera épuisé à son tour et, la production d'énergie nucléaire cessant, le Soleil se contractera à nouveau. Les réactions nucléaires reprendront alors dans deux zones : en surface, transformation de l'hydrogène en hélium, et à l'intérieur, de l'hélium en carbone et oxygène. Sous la pression intense du rayonnement, de la matière sera éjectée. Le rayon du Soleil se réduira à une dizaine de milliers de kilomètres. Dans le même temps, sa température de surface passera à une centaine de milliers de kelvins. Le Soleil finira ainsi son existence sous les traits d'une naine blanche dont le rayonnement faiblira peu à peu. Quant à la matière éjectée, elle se dispersera dans le milieu interstellaire où elle donnera naissance, ultérieurement, à de nouvelles étoiles.

RELIGIONLe culte du Soleil, assez répandu dans diverses sociétés anciennes, a eu un succès tout particulier en Égypte pharaonique, en tant que puissance fécondante. Rê représentait l'astre solaire, et Aton le disque solaire. Dans la ville sainte d'Héliopolis s'étaient élaborés mythes et systèmes théologiques et, dès la IVe dynastie, certains pharaons se sont qualifiés de fils de Rê. Aménophis IV organisa un nouveau culte solaire avec le syncrétisme Amon-Rê.
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