vie

nom féminin
(latin vita) Caractère propre aux êtres possédant des structures complexes (macromolécules, cellules, organes, tissus), capables de résister aux diverses causes de changement, aptes à renouveler, par assimilation, leurs éléments constitutifs (atomes, petites molécules), à croître et à se reproduire.
État d'activité caractéristique de tous les organismes animaux et végétaux, unicellulaires ou pluricellulaires, de leur naissance à leur mort.
Suite de phénomènes qui font évoluer l'œuf fécondé (zygote) vers l'âge adulte, la reproduction et la mort.
Ensemble des conditions et caractéristiques d'existence propres à un type d'êtres vivants : Étudier la vie des animaux. Vie végétale.
Durée d'existence d'un individu : Certaines plantes ont une vie de cinq ans.
Fait de vivre ; existence, en particulier humaine : Sauver la vie à quelqu'un.
Manière de vivre propre à un groupe, caractérisée par un ensemble de conditions sociales, économiques, culturelles, historiques, etc. : La vie des femmes au XIXe s.
Durée de l'existence humaine ; ensemble des événements qui se succèdent dans cette existence : Elle m'a raconté sa vie.
Biographie : Lire la vie d'un écrivain.
Mode d'existence de quelqu'un, d'un groupe que définissent un ensemble d'occupations, d'activités ou de préoccupations spécifiques : Distinguer sa vie privée et sa vie publique.
Puissance considérée comme régissant l'ensemble des événements de l'existence humaine, ces événements dans ce qu'ils ont d'imprévisible et d'inéluctable : Les hasards de la vie.
Durée de fonctionnement, d'utilisation de quelque chose : Cette machine aura eu la vie courte.
Ensemble des activités, des situations, des relations entre personnes qui marquent l'existence et le fonctionnement d'un secteur, d'un groupe : La vie de l'entreprise.
Domaine d'activités, ensemble de productions spécifiques, évolutions particulières à un secteur, à un milieu : La vie artistique en France au XXe siècle.
Ensemble des conditions, en particulier matérielles, dans lesquelles on passe son existence ; ensemble des choses dont on a besoin, des biens de consommation permettant d'assurer son existence : La vie est chère.
Dynamisme, élan, vitalité qui caractérise quelqu'un, une action, une œuvre ; animation dans un lieu : Il y a de la vie dans ce film.
À vie, pour tout le temps qui reste à vivre.
À la vie (et) à la mort, pour toujours, jusqu'à la mort.
Familier. C'est la vie, les choses sont ainsi, c'est comme ça.
Familier. Ce n'est pas une vie, c'est une situation très désagréable, une existence intenable.
De la vie (de ma vie, de sa vie), jamais, en aucun cas : Je ne lui pardonnerai de ma vie.
Donner la vie, engendrer quelqu'un, le mettre au monde ; animer quelque chose, y mettre du mouvement, de l'activité, de l'entrain : L'industrie donne la vie à toute la région.
Double vie, existence cachée qu'on mène en marge de sa vie normale.
En vie, vivant.
Entre la vie et la mort, dans un danger de mort imminent ; agonisant.
Faire la vie, se livrer à des parties de plaisir.
Familier. Faire la vie à quelqu'un, faire une scène, être insupportable pour son entourage.
Faire sa vie, construire, organiser son existence à son idée de manière indépendante.
La belle vie, la bonne vie, la vie de château, la vie de cocagne, une existence insouciante, oisive et agréable.
Perdre la vie, mourir.
Pour la vie, pour toujours, jusqu'à la mort ; pour un temps très long.
Refaire sa vie, la recommencer sur des bases différentes.
Rendre la vie à quelqu'un, le rassurer, le faire sortir d'un état physique ou psychique alarmant.
Rendre la vie dure, intenable, impossible à quelqu'un, le harceler, le faire souffrir.
Sans vie, mort, ou, simplement, évanoui.
Vie d'artiste, vie de bohème, vie irrégulière, non conformiste.
Vie ralentie, état biologique, dans lequel l'activité vitale est fortement ralentie, sans que la mort s'ensuive, tel que l'anhydrobiose, l'hibernation, la diapause des insectes, la dormance des bourgeons, l'état de spore ou de graine, etc.
Vie moyenne, durée moyenne de l'existence d'une particule, d'un système atomique ou nucléaire dans un état déterminé. (Pour des radionucléides, la vie moyenne est l'inverse de la constante de désintégration.)

BIOLOGIEOrigine de la vieLes progrès de la synthèse des substances organiques les plus complexes ont démontré que ces « briques de la vie », qui abondent dans le cosmos, ont pu aussi se former sur la Terre dans l'atmosphère qui régnait il y a environ 5×109 ans. Si l'apparition de l'autoreproduction reste inconnue, les progrès vers la cellule, tant procaryote que eucaryote (c'est-à-dire sans noyau délimité, comme les bactéries, ou avec un noyau, comme toutes les autres cellules), peuvent déjà être dépistés sur des traces fossiles du précambrien. En revanche, l'étude des météorites a conduit à rejeter l'idée d'une pénétration de cellules vivantes depuis le cosmos (panspermie). L'immense réussite de la reproduction s'est traduite dès la fin du précambrien par une diversification explosive des formes de la vie maritime. Mais il faut attendre la fin du silurien pour rencontrer des traces de vie en milieu émergé. En effet, seule l'action prolongée des végétaux verts a pourvu l'atmosphère en oxygène respirable et, par là même, en ozone, écran protecteur contre les rayons ultraviolets, mortels à forte dose.Déroulement de la vieToute cellule vivante, simple ou complexe, connaît en alternance deux formes d'assimilation : la croissance et la multiplication. Les êtres pluricellulaires présentent en outre une différenciation organisatrice entre leurs cellules, faisant apparaître tissus et organes. L'apparition, très précoce, de la reproduction sexuée biparentale a permis qu'à la succession des vies individuelles se superpose le lent déroulement d'une évolution des formes de vie dans les diverses lignées (→ évolution). Seules les cellules sexuelles (gamètes) assurent la transmission des caractères spécifiques, tandis que le reste du corps est appelé à mourir et à réintroduire sa substance dans les grands cycles biosphériques.Tant chez les plantes que chez les animaux, la vie commence sous la forme d'un embryon incapable de s'alimenter par lui-même et qui vit sur des réserves ou est nourri par l'individu-mère. Cette dépendance peut continuer après la ponte (animaux) ou la dispersion des graines (végétaux) jusqu'à l'éclosion ou au rejet des enveloppes protectrices. L'ordre des phénomènes peut d'ailleurs s'inverser : chez les mammifères, l'éclosion se confond avec la mise-bas, et lorsque l'allaitement prolonge la dépendance du jeune, il y a viviparité.Le stade suivant, la croissance autonome, prend fin, en général, quand apparaît l'aptitude à la reproduction chez les animaux. Il n'en va pas de même chez les végétaux vivaces, qui croissent jusqu'à leur mort.Conditions de la vie→ biosphère.Formes de la vie→ vivant.
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